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Second Life

Billion dollar business

Près de 5 millions d'internautes l'ont découvert. En un seul trimestre les chiffres de fréquentation sur SL auraient semble-t-il "littéralement explosé". Selon la banque d'investissements HSBC SL enregistrerait environ 230 000 nouveaux usagers chaque semaine. Des chiffres à manier avec des pincettes et sur lesquels nous reviendrons sur nos pages dédiées au phénomène.

Mais c'est un fait, beaucoup veulent en être. A commencer par les multinationales qui s’y intallent flairant le bon coup marketing. Pour l'instant, on trouve de vagues références visuelles aux constructeurs automobiles General Motors et Toyota. Ces derniers ont flairé le bon coup auprès de jeunes qui se ruent sur l'achat virtuel de véhicules, qu'ils n'auront sans doute jamais les moyens d'acquérir... Pepsi laisse aussi courir la rumeur de sa présence. On ne sait jamais. Le business "devrait" exploser dans SL... devrait. Autant de noms de firmes prestigieuses a de quoi mettre la puce à l'oreille car le business réel ne décolle pas pour l'instant. Tout cela reste au stade... virtuel.


Second Life est surtout un potentiel billion dollars business. Des agents immobilers, vu la spéculation autour des terrains. Des casinos à profusion. Et bien sûr des banques. Pas fantaisistes pour un kopek. Chargées de convertir cette monnaie universelle que serait le L$. Une cheap money avec laquelle le quidam peut s'acheter à peu près n'importe quel objet pour quelques centimes d'euros. Rien que pour le "fun" soutiennent certains... aussi parfois une envie d'échapper aux turpitudes de la réalité : solitude, carrière sans perspective, frustrations, rêves inassouvis. SL permet de joindre des communautés biens précises. La liste serait trop longue ici entre les usagers d'Oracle et les adeptes de centres bouddhistes, où l'on peut suivre une thérapie avec de vrais psys...

Dans SL les bureaux d'entreprises semblent désertés, tous les objets interactifs renvoient vers des sites dédiés sur le Web. Car le business est bien là, sous un prétexte ou un autre. On ne les citera pas tant il y en a. Sur les différentes "Islands" les rares avatars que l'on croise accueillent d'un aimable "hi, can I help you". Ce sont souvent les administrateurs des lieux, voire les propriétaires, avec pouvoir de bannissement en cas de mauvaise conduite. L'habit ne fait pas le moine dans Second Life, au propre comme au virtuel. En cherchant au delà des "apparences", les entreprises peuvent dégotter des profils bien spécifiques. Car il n'y a pas, et de loin, que des kids fanas de jeux en ligne, à l'instar des sept millions de gamers dans World Of Warkraft.

Dans SL, derrière des avatars accoutrés comme des As de Pique, voire d’horribles individus aux allures menaçantes, se cachent des gens de toutes générations. Des fans de virtualité, qui aiment à se jouer des faux semblants, quitte à les provoquer. Un jeu semblant futile, mais somme toute assez subtile puisqu'il permet de se "connaître" assez rapidement. Prudence donc avec les avatars, ces "personnages" que l’on est très rapidement amené à cotoyer… de près.

Certains ressortent du lot, le prenant pour ce qu'est ce media pour l'instant. Un jeu de rôles plutôt bien goupillé. Originale ainsi est l'approche du New York Times notamment, dans une configuration très 40’s en référence au Cityzen Kane d'Orson Wells. D'autres proposent des enquêtes policières dans ce monde virtuel. Quelques autres acteurs de renommée y maintiennent une présence minimale, renvoyant généralement à des sites web classiques notamment en matière d'information financière et d'immobilier. Claude A.Frison

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