On appelle cela le filoutage ou au Québec le "hameçonnage". Les opérations de phishing se multiplient. Et ce malgré les alertes émises par les administrateurs gérant les transactions de leurs clients.
Des internautes même avertis se laissent encore prendre au piège. Les banques ne sont pas les seules concernées par ce phénomène. Dans tous les secteurs, les pays à fort taux de connexions sont touchés par les agissements de circuits mafieux.
Exemple connu, durant trois mois, des pirates avaient débité 250 comptes chez Nordea (banque suédoise comptant 2 millions de clients). Butin, environ 800 000 euros restitués aux victimes. L’enquête policière avait permis d’interpeller une centaine de petits malins recrutés via le Net. Les enquêteurs étaient remontés jusqu’aux commanditaires en Russie, opérant via des serveurs nord-américains. Autre exemple du même type, le démantèlement début 2006 d’un réseau franco-russe de détournements de fonds. Des internautes français avaient réussi à pénétrer les comptes bancaires d'une soixantaine de leurs compatriotes. Bilan de l’opération pirate : 200 000 euros détournés. Encore une fois les commanditaires de l’opération étaient russes, agissant via une société fictive aux états-Unis. En bref, ils proposaient à des internautes français de recevoir sur leur compte l'argent détourné. Des mules, mais pas des ânes, puisqu’ils percevaient de 1 à 5 % de commissions sur les sommes détournées, une fois reviré le butin récolté vers la tête du réseau.
Exemple connu, durant trois mois, des pirates avaient débité 250 comptes chez Nordea (banque suédoise comptant 2 millions de clients). Butin, environ 800 000 euros restitués aux victimes. L’enquête policière avait permis d’interpeller une centaine de petits malins recrutés via le Net. Les enquêteurs étaient remontés jusqu’aux commanditaires en Russie, opérant via des serveurs nord-américains. Autre exemple du même type, le démantèlement début 2006 d’un réseau franco-russe de détournements de fonds. Des internautes français avaient réussi à pénétrer les comptes bancaires d'une soixantaine de leurs compatriotes. Bilan de l’opération pirate : 200 000 euros détournés. Encore une fois les commanditaires de l’opération étaient russes, agissant via une société fictive aux états-Unis. En bref, ils proposaient à des internautes français de recevoir sur leur compte l'argent détourné. Des mules, mais pas des ânes, puisqu’ils percevaient de 1 à 5 % de commissions sur les sommes détournées, une fois reviré le butin récolté vers la tête du réseau.
Les sites bancaires figurent parmi les plus sécurisés. Difficile d’obtenir des statistiques précises de leur part. Celles-ci communiquent peu sur ce sujet, de crainte de dissuader leurs clients d’utiliser leurs services en ligne. Des services payants, qui représentent une manne financière croissante. Claude A.Frison
Un bon moyen de vérifier l'authenticité d'un émetteur (ici en principe Paypal) consiste à vérifier le Return-Path de son message en cliquant dans les propriétés (clic droit puis onglet "détail") |