Créée en 1982, elle est placée directement sous l’autorité du
Ministère de la Défense. C’est le service de renseignement
extérieur de la France, chargé de l’espionnage et du
contre-espionnage et donc aussi de la lutte anti-terrorisme.
Direction du Renseignement Militaire (DRM)
Créée en 1992, elle dépend du Chef d’État-Major des Armées
(CEMA) qui est lui-même placé sous l’autorité du Président de
la République et du Gouvernement. Elle est chargée du
renseignement tactique et stratégique sur les théâtres
d’opération.
Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense
(DPSD)
Créée en 1981, elle dépend directement du Ministère de la
Défense. Elle intervient «
en matière de sécurité du personnel, des informations, du
matériel et des installations sensibles. »
Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières
(DNRED)
Créée en 1988, elle est rattachée à la Direction Générale des
Douanes et Droits Indirects (DGDDI) du Ministère des Finances et
des Comptes publics. Elle est chargée de mettre en œuvre la
politique du renseignement, du contrôle et de la lutte contre la
fraude en matière douanière.
Service Traitement du Renseignement et de l’Action contre les
Circuits Financiers clandestins (Tracfin)
Créé en 1990, c’est une des directions du Ministère des
Finances et des Comptes publics, au même titre que la DGDDI. C’est
un service qui enquête sur la fraude financière, notamment dans le
cadre du financement du terrorisme.
Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI)
Créée en 2014 pour remplacer la DRCI elle-même issue de la fusion
de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et de la
direction centrale des Renseignements Généraux (RG) en 2008. Elle
dépend directement du Ministère de l’Intérieur et est chargée
du contre-espionnage et de la lutte antiterroriste à l’intérieur
de nos frontières.
Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT)
Elle dépend de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ)
au sein de la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN) du
Ministère de l’Intérieur. Installée dans les mêmes locaux que
la DGSI, elle est manifestement chargée des enquêtes liées au
terrorisme.
Service Central du Renseignement Territorial (SCRT)
Créé en 2014, il dépend de la Direction Centrale de la Sécurité
Publique (DCSP) au sein de la Direction Générale de la Police
Nationale (DGPN) du Ministère de l’Intérieur. Ce service reprend
manifestement les missions autrefois confiées aux Renseignement
Généraux.
Direction du Renseignement de la Préfecture de Police de Paris
(DRPP)
Créée en 2008, elle fait partie de la Préfecture de Police de
Paris, elle-même placée sous l’autorité du Ministère de
l’Intérieur. Il semble qu’elle assure les mêmes missions que
le SCRT mais à Paris et dans la petite couronne.
Créé en 2003, il dépend de la Sous-Direction de la Police
judiciaire (SDPJ) qui dépend de la Direction Générale de la
Gendarmerie nationale (DGGN). Le BLAT intervient dans le
renseignement et la répression anti-terroriste.
Sous-Direction de l’Anticipation Opérationnelle (SDAO)
Créée en 2013, elle dépend aussi de la Direction Générale de la
Gendarmerie nationale (DGGN). La SDAO est un service de
renseignement qui interviendrait en soutien au BLAT.
Bureau du Renseignement Pénitentiaire (BRP)
Dépend de la Sous-Direction des Missions de la Direction de
l’Administration Pénitentiaire du Ministère de la Justice. Le
BRP est chargé des activités de renseignement dans les prisons.
Conseil National du Renseignement (CNR)
Créé en 2008 et
présidé par le Président de la République, il assure la
coordination des six services constituant la « communauté
française du renseignement » (i.e. la DGSE, la DGSI, la DRM, la
DPSD, la DNRED et Tracfin.)
Unité
de Coordination de la Lutte AntiTerroriste (UCLAT)
Créée en
1984 et rattachée au cabinet du directeur général de la Police
Nationale (Ministère de l’Intérieur), elle est supposée
coordonner la DGSI, la DGSE, le BLAT, la DNRED, le BRP et la DPSD
État-Major
Opérationnel de Prévention du Terrorisme (EMOPT)
Créé en 2015 et directement rattaché au ministre de l’Intérieur,
qui coordonne le suivi des «personnes
radicalisées » pour «
s’assurer que celui-ci est bien effectif. »